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Des livres, des pages, des mots et moi ...

1 novembre 2011

Quand souffle le vent du Nord & La septième vague Daniel Glattauer

quand-souffle-le-vent-du-nordla septièmeQuand souffle le vent du Nord, La septième vague : Un homme et une femme. Ils ne se connaissent pas mais échangent des mails. Jusqu’à devenir accros. Jusqu’à ne plus pouvoir se passer l’un de l’autre, sans se rencontrer pour autant… Savoureuse et captivante, cette comédie de mœurs explore avec finesse et humour la naissance du sentiment amoureux.

(Pour ne pas spoiler la fin du premier roman, je ne vous met pas le résumé du 2nd tome)

 

 

J'ai choisi de chronique ces deux livres en même temps puisqu'ils font partie d'une même histoire. Hormis la séparation physique, il n'y a pas de séparation réelle de l'histoire puisque le second tomes : La septième vague reprend exactement là où le premiera finit.


Parfois le hasard fait bien les choses puisque je suis tombée sur Quand souffle le vent du nord en me promenant dans mon temple du livre à sacoir la Fnac un après midi.

L'histoire m'a de suite beaucoup plus, accro à internet j'ai trouvé cela intéressant cette histoire d'amitié-amour qui se développe par mail interposés.

Ainsi voici l'histoire de Léo et Emmi qui se rencontre à la suite d'une erreur de mail et qui continue leurs correspondances épistolaires. Le livre entièrement construit avec des mails et très intéressant car les personnages sont bien construit. Ici pas de narrateur omniscient qui vient vous décrire les personnages, ce sont les personnages eux mêmes qui se décrivent, se cherchent et se rencontrent au cours des échanges. Au fur et à mesure des indices qu'ils nous livrent, on apprend à connaitre, à découvre les caractères des deux protagonistes, et par la même occasion à les apprécier.

Le lecteur se retrouve dans une position d’égal face aux personnages, il n’en sait ni plus, ni moins que ce que les personnages osent dire et transmettre à l’autre, les caractères se complexifient donc au fur et à mesure des échanges.  

Ainsi à un certain moment on s'attache naturellement aux personnages et on en vient à comprendre l'impatience d'Emmi lorsque Léo ne lui réponds pas et inversement. Comme les personnages on devient rapidement accros à cette correspondance épistolaire.

La rencontre se fera elle aussi sans public, les personnages se sont vus, ils le racontent mais nous avons seulement leurs ressentis et leurs impressions et non pas un récit détaillé.

A la fin du premier ma plus grande envie a été de courir en librairie pour acheter la suite et pour connaitre la suite des aventures de Léo et Emmy.

Je dois dire que je n'ai pas été déçu le second livre s'enchaine aussi bien que le premier et on retrouve les mêmes personnages. Chacun leur tours ils souhaitent mettre un terme à cette relation sans pour autant y réussir.

Au final, ces livres sont vraiment très bon, la forme est excellente et bien écrite et permet une lecture très rapide.

L’auteur ne tombe pas dans la facilité de les mettre en couple après trois pauvre mails, il n’y pas de facilité, coup de foudre dans cette rencontre. La relation est elle-même difficile à définir. Est-ce une amitié quand on ne sait jamais vu ? Peut-on tomber amoureux quand on a jamais vu quelqu’un ?

J’aime : L’originalité de l’histoire, le fait que l’auteur ne tombe pas dans la facilité

J’aime pas : Le fait qu’il n’y ai que deux tomes

 

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1 novembre 2011

Facebook m'a tuer Alexandre des Isnards et Thomas Zuber

9782841114450Hier, une soirée privée était privée. Aujourd’hui, vos proches sont tous devenus photoreporters, prêts à publier les photos les plus « délire » de votre crémaillère ou de votre anniversaire.

Hier, on pouvait dîner à deux. Aujourd’hui, on ne peut dîner qu’à quatre (vous, lui ou elle, vos deux portables).

Hier, une naissance ou un week-end en amoureux étaient des moments intimes. Aujourd’hui, la génération transparente en fait la chronique sur Internet parce que c’est mignon, parce qu’il n’y a rien à cacher, parce que tout le monde le fait.

On arrête là, vous avez compris. Facebook – plus de 600 millions d’utilisateurs dans le monde, dont 20 millions en France – n’est pas qu’un site Internet. C’est devenu un mode de vie. Soyons transparents ! Soyons « fun » ! Et surtout… restons connectés ! Réseaux sociaux, tchats, e-mails, SMS, jeux en réseau, géolocalisations, rencontres en ligne : la « culture Facebook » gagne toutes les générations et bouleverse nos relations amicales, familiales ou amoureuses. Sans quon s’en rende toujours compte. Mais à la vitesse du numérique.

Fidèles à la méthode qui a fait leur succès, Alexandre des Isnards et Thomas Zuber ont rassemblé leurs expériences et celles de leurs proches dans des saynètes truculentes, aussi drôles qu’inquiétantes.

 

 

J'ai mis assez longtemps à écrire cette chronique car j'avais un peu de mal à rassemebler mes idées et à m'expliquer correctement pour que vous compreniez au mieux où je voulais en venir.

 

Combien d’entre vous ont déjà :

-          Mis des photos sur FB en attendant des commentaires de la part de vos amis ?

-          Mis un nouveau profil et ont été déçu de ne pas avoir au moins un « j’aime »

-          Mis à jour votre profil et annoncé une nouvelle par FB ?

-          Perdu contact avec quelqu’un car il n’était pas sur FB ?

-          Fait quelque chose en pensant au moment où vous le publierai sur FB ou Twitter ?

Si vous avez au moins fait une de ces choses, vous êtes accros aux réseaux sociaux.

Ecrire une critique sur Facebook m’a tuer, c’est plus ou moins se remettre en question face à sa propre pratique d’internet.

Dans ce livre l’auteur ne traite pas uniquement de FB comme son titre l’indique mais aussi des autres sites comme twitter, Meetic ainsi que les téléphones portables. Il met ainsi en lumière nos comportements face aux nouvelles technologies et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est assez effrayant.

Dans un premier temps, je dois vous avouer que je suis fan des réseaux sociaux. Je suis sur Facebook mais aussi sur Twitter (qui me permet de suivre mes stars préférées et discuter avec des fans). Il faut dire que je suis assez fascinée par Facebook, j’ai lu la revanche d’un solitaire  j’ai vu le film qui en a suivi the social network, je regarde tous les reportages sur Facebook et sur Mark Zuckerberg. L’idée même de Facebook, son développement à travers le monde et la frénésie qu’il y a autour me fascine car aujourd’hui Facebook a révolutionné notre vie.

La majeure partie des inscrits sur le réseau social avoue qu’ils sont accros. D’ailleurs une folle rumeur avait couru en début d’année, des propos attribués à Mark Zuckerberg fondateur de Facebook  ("Je veux retourner à mon ancienne vie" et "mettre un terme à toute cette folie") ont fait tremblé la sphère internet. Des centaines de personnes avouaient alors ne pas savoir comment faire pour vivre sans Facebook. (Selon certaines sources le 5 nov 2011 sera la fin de Facebook ^^)

Par de courtes scénettes, ce livre décrit de manière simple des situations. Là où les auteurs sont très forts c’est qu’il n’y a pas réellement de prise de position, la simple description d'une situation en montre tous le ridicule. Il agit comme un miroir qui nous reflète toutes nos pratiques sur internet.

Sur FB on expose sa vie, mais attention pas sa vie de tous les jours, ses voyages, ses vacances, ses exploits sportifs, ses loisirs tous ce qui permettra de recueillir  de commentaires ultra recherchés (ouahhhhhhh trop de la chaaaannncce !!! ) et des « j’aime ». On met en scène sa vie pour recueillir des commentaires pour que les autres nous envient, nous approuvent ou nous consolent.  On cherche à exister aux yeux des autres et à devenir quelqu’un.

Andy Warhol parlait d’un « quart d’heure de célébrité », sur Facebook, on cherche à devenir quelqu’un aux yeux de ses amis. Il ne suffit pas d’être soi même mais de raconter sa vie de la mettre en lumière. De faire croire aux autres qu’il est intéressant qu’ils sachent que « Jean Louis a mangé une compote de poire et c’était trop bien ».

Dans le livre, les auteurs enchainent les situations qui montrent l’importance qu’à pris internet dans notre vie. Vous partez en vacance ? Prenez une photo vous la poster sur facebook.  Vous êtes célibataire ? Chercher l’amour et inscrivez vous sur Meetic.  Vous voulez annoncer une bonne nouvelle à votre entourage la lettre ? Ringard! Maintenant envoyer un tweet à vos followers.

Si vous êtes sur FB vous vous dites surement, « je gère, je sais à quoi je m’expose quand je mets mes photos, quand je raconte ma vie, quand je dis exactement où je suis » mais au final ce livre m’a fait me rendre compte de mes propres comportements sur les réseaux sociaux et de me rendre compte que j’y passe beaucoup (trop) de temps.

Néanmoins, je dois dire que certaines situations sont peut être un peu caricaturales et je ne suis pas totalement convaincue par la réalité de toutes les situations.

Critiquer un livre qui critique internet en postant une critique sur internet ? Est-ce une bonne idée ou simplement une démonstration de plus que je veux être lu et commenter ? à méditer …

 

J'aime : Facile à lire et très clair, Je ne me sens pas concerné par certaines situations et ça fait du bien !

J'aime pas : Des situations peut être un peu caricaturales pour certaines

28 septembre 2011

le diable vit à Notting Hill Rachel Johnson

54225102_pL'argent ne fait pas le bonheur... même quand on habite sur un square privé de Notting Hill, l'adresse la plus branchée, la plus recherchée, la plus snob de Londres.
Prenez Clare et Mimi. Elles ont moins de quarante ans, sont mariées, copines, voisines, mènent une existence de rêve. Jusqu'au jour où débarque un milliardaire américain, célibataire et démon tentateur. Le ver est dans la pomme.
Chassés-croisés amoureux et intrigues immobilières se succèdent sur la verte pelouse. Ce coin de paradis si cher payé se révèle infernal. Notting Hill ? Notting Hell plutôt ! La tranquillité des beautiful people vole en éclats. Et le lecteur, lui, éclate de rire.

 

 

 


Voici un livre que j'ai terminé aujourd'hui et que j'avais envie de vous chroniquer, lol normal sur un blog lecture !

On suit l'histoire de Clare et de Mimi, deux amis de Notting Hill, quartier huppé de Londres. Leurs principales occupations? S'occuper de leur square privé,de leur vie sociale et de celles de leurs voisins.

Vu comme ça on pourrait croire à un dérivé de Desperate Houswives avec ses femmes qui s'épient et qui se rassemblent pour critiquer mais il n'en ai rien.

Ce livre m'a laissé totalement froide, je n'ai pas été séduite du tout par la vie des personnages et par leurs histoires d'adultère digne des feux de l'amour. Je n'ai pas vraiment aimé ce livre.

Trop typiquement anglais ? peut être il y a beaucoup de référence autour de ce square privé qui représente le lieu central de tout dans le roman, les héroïnes sont toutes autour du square et elles s'en occupent religieusement en ne supportant pas l'intrusion ou les constructions qui pourraient détruire le square.

J'ai l'impression que ce roman brasse un peu du vent, c'est à dire que les héroïnes s'enfoncent dans des relations peu interessante et des situations polémiques dignes de la maternelle.

Le résumé nous promet "la tranquilité des beautiful people vole en éclats et le lecteur lui éclate de rire." Je ne vois pas vraiment où et quand dans le roman on doit éclater de rire.

Les principales préoccupations de ces femmes sont la construction d'un nouveau garage chez les voisins, leur cour de yoga et l'arrivé d'un milliardaire américain dans le quartier. Ce qui n'est pas très très palpitant.

Les personnages sont ridicules et se prennent trop au sérieux. Peut être l'auteur a t'elle voulu forcer le trait pour dénoncer le quotidient des personnes riches ? Peut être suis-je passer complétement à coté de ce roman? Je ne sais pas.

Pour faire court : ce livre n'est pas un roman de plage puisqu'il n'a pas la légerté et l'autodérision de certains romans.

J'aime : ses deux héroïnes que tout oppose mais qui sont pourtant amies.

J'aime pas : L'histoire basique et un peu bas de gamme.


Une suite est sortie : le diable vit à la campagne. (je ne vais sans doute pas l'acheter)

28 septembre 2011

Journal de bord d'un directeur d'école Patrice Romain

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Qui n’a jamais rêvé un jour, en accompagnant son enfant à l’école, de connaître l’envers du décor ? Que se passe-t-il une fois la porte refermée et le petit chéri
confié pour la journée à un professeur que l’on n’a pas choisi ? Quelles relations entretiennent les élèves entre eux et avec les adultes ?
Avec humour et tendresse, à travers mille et une anecdotes véridiques et vécues, Patrice Romain nous emmène dans le quotidien d’une école primaire, avec ses moments de joie, d’émotion, de colère, ses sentiments, d’impuissance ou de révolte, ses fous rires, ses
tragédies parfois… Autant d’occasions pour les parents de pénétrer dans ce monde secret de l’école.
Ce livre m'a été offert à l'occasion de mon anniversaire par des amis proches qui me connaissent très bien et qui savent qu'en tant que maitresse ce livre allait me plaire et ils ont eu raison.
Pour beaucoup de parents l'intérieur de l'école est un lieu un peu étrange, ils s'y projettent généralement par leurs propre perceptions de l'Ecole (bonnes ou mauvaises).Dans cet ouvrage l'auteur leurs propose de partager le quotidien d'un directeur d'école entre les farces aux collègues, les bons moments avec les élèves mais aussi les mauvais avec les parents dans des cas parfois difficiles.
De plus ce livre a été écrit par un enseignant ce qui donne des situations véridiques, puisque je pense que tous les enseignants en fin de carrière pourrai écrire un livre comme celui-ci.

Cet ouvrage qui peut parraitre comme un petit bijou d'humour et de situation cocasse comme on peut en avoir des milliers après une carière en tant qu'enseignant, regeorge aussi de situation plus poignantes, véritables drames familiaux auquels le directeur d'école se retrouve bien souvent confronté en tant que médiateur et en tant que personnalité neutre.

Il se lit assez rapidement surtout puisque les situations sont assez courtes une page voir deux maximum. Elles permettent de voir que les enfants, les familles vivent des choses difficiles mais que les enseignants ne sont pas des robots sans coeurs, qu'ils vivent des situations parfois dures.

Les situations peuvent paraitre parfois exagéré, et il y a des moments où on peut se dire que l'auteur invente, mais après seulement quelques stages en écoles je peux vous dire que non, il n'y a pas d'exagération,les situations familiales présentées existent vraiment et les relations entre les différents membres de la communautés éducatives, parents, enseignants, et enfants sont parfois très drôle mais aussi parfois très tristes.

Cet ouvrage permet à nous enseignant de ne pas oublier qu'au delas du Français et des Maths, il y a la relation humaine avec les enfants qui est primordiale.

Je ne vais pas épiloguer sur ce livre que j'ai trouvé très bon ,ayant reçu par les mêmes amis le livre "mot d'excuse" je vais de ce pas le lire pour pouvoir le chroniquer par la suite.

J'aime : La multitude de situation

J'aime pas : RIEN

Je vous met ainsi quelques extraits de l'ouvrage pour que vous vous rendiez compte par vous même :

Contrôle de mathématiques. Je circule entre les rangs.

            Mon regard se porte sur le vieux cartable ouvert de Julien. Les cahiers réglementaires fournis par l’école y côtoient des bouts de pain, des radis, des morceaux de fromage et des clémentines. C’était le menu de la cantine de ce midi.

            Je me penche vers l’écureuil prévoyant qui sue sang et eau sur une addition à retenue et lui chuchote :

            « Tu ne crois pas que tu exagères ? Tu vas salir tes affaires ! Tu sais qu’on n’a pas le droit de sortir de la nourriture du self ! »

            Puis, toujours aussi délicat et fin psychologue, je termine par un trait d’humour ô combien pertinent :

            «  C’est pour ton chien ? »

            Le Gavroche est trop las pour avoir honte. Il me balance cette terrible réponse :

            « Non… C’est pour mes parents. »

 

La classe de neige approche. Je ramasse les fiches que j’ai données la semaine dernière à compléter aux parents.

            Elles se présentent de la manière suivante :

 

NOM : …………………………                  Prénom : …………………………

Classe : …………………………               Sexe : …………………………

Poids : …………………………                 Taille : …………………………

Pointure : …………………………            Niveau de ski : …………………………

 

            A « Taille », les parents de Julien ont écrit :

             « Environ 10 cm ».

            Je suppose qu’ils ont complété la fiche en la lisant verticalement.


28 septembre 2011

Et Surtout ne te retourne pas ... Lisa Unger

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Romancière à succès, Isabel file le parfait amour depuis cinq ans avec Marcus Raine, un immigré tchèque à la tête d'une société high-tech florissante.
Un soir, Marcus ne rentre pas et le cauchemar commence.
Agressée par de faux agents du FBI, interrogée par la police, dépouillée de tous ses biens, Isabel voit son univers s'effondrer avec un texto de Marcus :
« Oublie-moi.
Fais comme si j'étais mort.
Et surtout ne te retourne pas… »

Qui est l'homme qu'elle a épousé ? Quels crimes lui a-t-il cachés ? Et jusqu'où ira-t-il pour l'empêcher de découvrir la vérité ?
Au péril de sa vie, Isabel va se lancer dans une traque acharnée, sur les traces de celui qui a fait de son existence un mensonge

 

 

J'ai terminé ce livre au cours de l'été et je dois dire que j'ai beaucoup aimé. J'avais déja lu mémoire trouble de Lisa Unger que j'avais trouvé passionnant et je n'ai pas été déçu du tout par ce nouveau roman.

Je suis assez fan des thrillers qui maitrisent l'art des retrournements de situations, des changements d'identités et qui perdent le lecteur dans des faux-semblant où le personnage le plus méchant de l'histoire devient en réalité un héro.

Le talent de l'auteur ici c'est de savoir manier les histoires secondaires aussi bien que son histoire principales. Là où les écrivains ne développent que peu les personnages secondaires, Lisa Unger au contraire déplie la personnalité de tous ses personnages pour en faire des personnages attachants et intéressant.

Un autre point fort de son oeuvre et la personnalité de son héroïne. Isabel est un personnage fort avec un carctère implacable malgrè tous les problèmes qui se concentrent autour d'elle.
C'est le cas de tous les personnages de thriller qui de personnes ordinaires deviennent des héros extraordinaire par le biais d'événement surprenant et parfois irréaliste.

Il est vrai que parfois les personnages secondaires sont trop développés, A t-on vraiment besoin de connaitre en détail la vie privé du policier qui enquète sur la disparition de Marcus A t-on besoin de connaitre la vie adultérine de la soeur de l'héroïne? La question est discutable pour ma part, c'est surement mon coté curieuse mais j'aime beaucoup connaitre beaucoup de détails parce que c'est une pièce du puzzle géant que forme l'histoire. Même si une pièce n'est pas indispensable pour voir l'image finale, elle est toujours intéressante pour compléter le tableau.

Au final, un roman qui se lit vite et bien, pas trop de prise de tête mais une quantité impressionnante de personnage dont certains ne sont pas forcément utile.


J'aime : le style, la maitrise de l'histoire et du suspense

J'aime pas : Un peu trop de personnage


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28 septembre 2011

Honte sur moi de n'avoir rien poster depuis

Honte sur moi de n'avoir rien poster depuis plusieurs semaines (1 mois jour pour jour en fait! ) maintenant, je suis désolée j'ai été pas mal prise avec la rentrée et surtout toute l'organisation administrative maintenant que je suis passée du statut d'étudiante au statut d'enseignante.

Je n'ai cependant pas arreter de lire pour autant et je vais donc essayer de vous chroniquer les différents livres que j'ai pu lire au cours de ces quelques semaines.

 

28 août 2011

Un long dimanche de fiançailles Sébastien Japrisot

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Cinq soldats français condamnés à mort en conseil de guerre, aux bras liés dans le dos. Cinq soldats qu'on a jetés dans la neige de Picardie, un soir de janvier 1917, devant la tranchée ennemie, pour qu'on les tue. Toute une nuit et tout un jour, ils ont tenté de survivre. Le plus jeune était un Bleuet, il n'avait pas vingt ans. À l'autre bout de la France, la paix venue, Mathilde veut savoir la vérité sur cette ignominie. Elle a vingt ans elle aussi, elle est plus désarmée que quiconque, mais elle aimait le Bleuet d'un amour à l'épreuve de tout, elle va se battre pour le retrouver, mort ou vivant, dans le labyrinthe où elle l'a perdu. Tout au long de ce qu'on appellera plus tard les années folles, quand le jazz aura couvert le roulement des tambours, ses recherches seront ses fiançailles. Mathilde y sacrifiera ses jours, et malgré le temps, malgré les mensonges, elle ira jusqu'au bout de l'espoir insensé qui la porte

 


Mathilde aime Manech. Manech aime Mathilde voila le leitmotive de ce livre en forme de quête.

Manech est parti faire la guerre, rapidement il est déclaré mort au combat mais Mathilde sa fiancé n'y croit pas, parce que si Manech était mort Mathilde le saurait.

J'ai lu ce livre après avoir vu le film de Jean Pierre Jeunet avec Audrey Tautou. Il faut dire que j'avais vraiment adoré l'histoire et le personnage de Mathilde. Gaspard Ulliel dans le rôle Manech ajoute aussi à la beauté du personnage.

Bref vous aurez compris que j'avais beaucoup aimé le film et que pour moi lire le livre dont a été tiré le scénario était très intéressant.

Dans un premier temps j'ai pu remarquer que le film est très très fidèle au livre jusque dans les dialogues identiques D'autre part, bien que l'histoire se passe en grande partie durant la guerre de 14, le livre contient une certaine dose d'ironie voir d’humour un peu noir. Notamment de part du personnage de Mathilde qui est, elle, en dehors de la guerre et qui la regarde de loin et d'un œil très lucide.

L'histoire donc est très intéressante et on se laisse entrainer très facilement dans la recherche de Manech et des survivants de Bingo Crépuscule.

L'obstination de Mathilde est exemplaire puisque celle ci restera convaincue jusqu'au bout malgré les preuves malgré les obstacles que Manech est vivant. Ainsi avec Mathilde on suit l'absurdité de la guerre et on se rend compte de la vie et des conditions des soldats dans les tranchées. Les années passent et la quête de Mathilde continue, et jusqu'au bout on croise les doigts pour qu’elle retrouve son fiancé.

Dans cet ouvrage il n'y a pas que Mathilde et Manech, il y a un ensemble de personnage secondaire qui tous au cours du livre apporte leurs pierres à l'édifice, la plupart sous forme de lettre envoyé à Mathilde pour l'aider dans sa quête.

Le nombre de  personnages et les échanges d’identité entrainent l’héroïne sur des fausses pistes et il est parfois difficile de suivre qui est qui. Mais une fois identifié les personnages, l’histoire se déroute et on suit le fil comme Mathilde suit le fils du téléphone.

Un extrait : « Il restait ce fil (…). Mathilde l’a saisi. Elle le tient encore. Il la guide dans le labyrinthe d’où Manech n’est pas revenu. Quand il est rompu, elle le renoue. Jamais elle ne se décourage. Plus le temps passe, plus sa confiance s’affermit, et son attention.
Et puis Mathilde est d’heureuse nature. Elle se dit que si ce fil ne la ramène pas à son amant, tant pis, c’est pas grave, elle pourra toujours se pendre avec. »

Au final on se rends compte que tous les personnages on eu leur rôle à jouer dans cette histoire et toutes les pièces du puzzle s’emboitent pour obtenir un récit cohérent des événements de cette nuit de janvier à Bingo Crépuscule.

J’aime : la détermination de Mathilde

J’aime pas : ? rien un livre très beau

Verdict : Un très beau livre émouvant et touchant à lire pour se replonger dans une période un peu triste de notre histoire.

19 août 2011

Etat de ma PAL

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Pour que vous sachiez les livres que je vais lire dans le futur et donc ceux que je vais (essayer de) chroniquer

Ma PAL à l'heure actuelle est composée de 17 livres : 

Patricia Cornwell Combustion et Mémoire morte

Stephen King Le fléau tome 2 et 3 (je fini le tome 1 actuellement)

Thomas Harris Dragon Rouge

Scott Turow Présumé innocent

Lisa Unger Et surtout ne te retourne pas...

Harlan Coben Peur noire

Anthony E. Zuiker Level 26 dark Prophecy

Kenneth Cook le koala tueur et autres histoires du bush

Katherine Pancol : la valse lente des tortues

Molière L'école des femmes

Sophie Kinsella Un week end entre amis

Tatiana de Rosnay : le voisin

Rachel Johnson : le diable vit à Notting hill

Sebastien Japrisot : un long dimanche de fiançailles (en lecture actuellement)

 

Plein de styles divers et variés pour des heures de lectures intensive !

 

 

19 août 2011

Présentation

 

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Hum 5 chroniques postée à présent, je vais peut être me présenter un petit peu avant de continuer.

Alors je m’appelle Audrey, j’ai bientôt 24 ans, et je viens d’être reçu au concours de professeur des écoles donc je ferai ma première rentrée en septembre !

Je suis normande, du Havre plus précisément et je crois que mon lieu préféré c’est la Fnac : c’est le lieu où je peux passer une après midi entière à fouiner entre les livres et les DVD. (Je suis aussi une grande fan de cinéma) c’est un peu mon temple lol !

J’ai choisi de créer ce blog sur les conseils de latite dont vous verrez le blog ici : qui est une très bonne amie « de la vrai vie » lol avec qui je partage ma passion de la lecture. 

Après plusieurs relances de sa part me demandant quand est ce que j’ai créé un blog  j’ai décidé de me lancer et de publier des critiques sur ce que je lis.

J’ai l’habitude de lire beaucoup de livre divers, des polars, des thrillers, du fantastiques, des livres de filles, des livres pour ados, des livres pour adultes… enfin tous ce qui me tombe sous la main.
Je crois que depuis toujours j’aime les histoires, j’aime que l’on me raconte des histoires qui me font réfléchir, qui me font rire, voyager, découvrir d’autres choses que ma vie. J’aime quand il y a de l’action et quand j’ouvre un livre avoir du mal à le refermer.

Pour moi un livre est bon quand je me couche à 2h du matin parce que je n’arrive pas à le reposer et que je me dis « allez encore un petit chapitre ».

J’ai l’habitude de lire beaucoup mais par période, je peux lire 3-4 livres en une semaine puis ne plus rien lire pendant 15 jours, ça dépend vraiment du temps que j’ai, de l’envie. J’ai actuellement une PAL assez petite d’une 10aine de livre, pas énormes mais surtout pas trop de place pour stocker !

 Je passe beaucoup de temps à regarder des séries télé, à écouter de la musique, à regarder des films et à lire, en plus de ça je suis au conservatoire du Havre où je fais partie d’un orchestre et tout ça sur mon temps libre donc je pense que vous pouvez imaginer que mon emploi du temps est très très plein !

Que vous dire d’autres sur moi ? hum je suis une fan du groupe Simple Plan, je peux pas vous parler de moi sans vous dire ça (même si je pourrais vous en parler pendant des heures ^^) puisque ça explique aussi le nom de mon blog : my summer paradise vient d’une chanson du groupe intitulé « Summer Paradise » de leurs nouvel album Get your heart On ! que je vous conseille vivement d’écouter. 

Après être passer de blog en blog, la première chose que je me suis dis c'est qu'il faut que je m'achète un beauc carnet pour noter tous les livres que j'ai vu sur les différents blogs!

Je vous souhaite donc la bienvenu dans ma tête, dans mes lectures et dans ma vie, j’espère que vous aimerez ce que vous lirez, n’hésitez pas à laisser des commentaires à me laisser l’adresse de vos blogs, ça sera un plaisir de vous lire !  

19 août 2011

Dom Juan Molière

 

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Séducteur invétéré, Dom Juan, récemment marié à Elvire, fuit cette dernière en compagnie de son valet, le fidèle Sganarelle. Mais au milieu de ses conquêtes libertines, reparaît le spectre du Commandeur que Dom Juan a tué au cours d'un duel.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Qui n’a jamais entendu parler de Dom juan ? Sérieusement lever la main que je compte ?? (Ok c’est peut être mon coté maitresse d’école qui ressort de trop lol)

Reprenons, Dom Juan une expression pour qualifier un « séducteur libertain » selon mon petit Larousse illustré, mais c’est aussi et avant tout un personnage de Molière qui recherche avant tout de chose la compagnie des femmes et est … un séducteur libertain.

Pour vous dire la vérité, j’ai eu ce livre sous la main parce que mon frère l’a travaillé pour le Bac et je me suis dis « oh tien j’ai jamais lu ça pourquoi pas… ».

Je ne suis pas une très grande fan de théâtre que je préfère largement voir sur scène que de lire mais l’avantage du théâtre c’est que la lecture est rapide et le découpage de l’action en acte et en scène permet de se repérer facilement.

Au premier abord, je me suis dis que le personnage de Dom Juan comme je me l’imaginais devait être une personne un peu tête à claque. Vous imaginez , un homme qui séduit toute les fans qu’il rencontre et les abandonne aussitôt sa besogne faite.

Etonnamment, je me suis pris d’affection pour le personnage de Dom Juan, sa tirade acte 1 scène 2 où il explique ses motivations nous permet presque (je dis presque) de comprendre le personnage. Il ne faut pas nier que le personnage à une verbe assez développer qui en font un beau-parleur et je comprends facilement pourquoi son coté charmeur fonctionne souvent auprès des femmes.

J’ai trouvé beaucoup d’humour à cette pièce de théâtre, le coté manipulateur de Dom Juan est absolument extraordinaire. La manière même face à deux femmes à qu’il a promis à chacune de l’épouser, il arrive à leurs retourner le cerveau et à les retrourner l’une contre l’autre c’est tout bonnement génial.

D’autre part, le personnage de Sganarelle est l’opposé de Dom juan, il souhaite que son maitre se repentisse et reprenne le bon chemin. Les relations entre les deux personnages sont assez complexes puisque Sganarelle est à la fois une domestique mais il est très proche de son maitre, mais en tant que valet de Dom Juan, il ne peut donc pas lui avouer clairement ses opinions sans l’autorisation de son maitre.

Un point négatif, je ne sais pas si c’est l’édition que j’ai où si c’est toutes les versions, mais le début de l’acte 2 , le dialogue entre les paysans est très difficile à lire et surtout hyper pénible,car ils ont voulu écrire la façon de parler des paysans ce qui donne des dialogues à peu près imcompréhensible sans les notes de bas de page. Donc en gros sur une page on se retrouve avec ½  de la page de texte et ½  de notes.
Alors que le reste de l’œuvre bien qu’écrite en ancien français est totalement accessible et compréhensible sans les notes.

Sinon si on en reviens à l’histoire, Dom juan meurt à la fin, (j’espère que vous le saviez et que je vous ai pas gaché la fin de l’histoire ) emporté dans les enfers par la statue du commandeur. On pourrai croire que le ciel s’est vengé de l’attitude de Dom Juan et de son non-respect des règles sociales. La réplique finale de Sganarelle qui est malheureux non pas pour la mort de son maitre mais par la perte de son argent ramène le comique de la situation et de l’œuvre.

Verdict : Au final, Dom Juan est une pièce agréable à lire et qui fait parti de la culture littéraire traditionnelle.

J’aime : L’humour de l’histoire et les manipulations de Dom juan. 

J’aime pas : le dialogue entre les paysans difficile à lire et à comprendre sans note.

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Des livres, des pages, des mots et moi ...
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